J’ai choisi Cozywheels, un système de partage des coûts. Sur la carte de Cozywheels, j’ai trouvé quelques propriétaires qui cherchaient des utilisateurs pour leur voiture. Le choix a été vite fait. J’utilise maintenant la voiture de deux propriétaires. Ils n’ont pas la même façon de s’arranger. Au bout d’un moment, on s’y habitue. Nous bavardons parfois à la porte, surtout lorsque je ramène la clé. Mais souvent, je n’ai pas le temps, et nous utilisons simplement la boîte à clés.

Pour moi, l’autopartage est financièrement très intéressant. Louer une place de parking ou un garage coûte très cher. Une maison avec un garage n’est pas une option pour moi. Toutes ces voitures doivent aussi revenir très cher à la société et à l’environnement. Comme je n’ai pas de voiture devant la porte, je dois toujours réfléchir à la façon dont je vais me rendre quelque part. Cela fait que je roule de toute façon moins en voiture. 

L’autopartage me donne aussi plus de temps. J’ai une vie bien remplie, avec des petits enfants. Dans le train, je m’occupe de ma paperasse et je réponds à mes courriers électroniques. Puis je me détends un peu. À vélo, je fais le vide. C’est impossible en voiture, parce que je dois trop faire attention à la circulation. 

Parallèlement à l’autopartage, j’utilise Blue Bike pour mon travail. Pendant la pandémie de Covid-19, on pouvait mettre gratuitement son vélo dans le train, et je l’ai souvent fait. Les conducteurs de train étaient toujours très sympas. J’aimerais aussi, de temps en temps, utiliser un vélo cargo. C’est pratique avec de petits enfants. J’espère donc vraiment qu’un système de partage de vélos cargo sera mis en place à Courtrai.

Un conseil ? Essayez l’autopartage, tout simplement. Ce n’est qu’en l’expérimentant que l’on peut vraiment être convaincu.