Avec une voiture partagée, on a toujours une place de parking.

Je vivais encore à Bruxelles lorsque j’ai renoncé à ma voiture et suis passée à l’autopartage. J’habitais dans le centre. Trouver une place de parking devenait de plus en plus difficile. J’ai ensuite utilisé cambio pour sortir le dimanche, faire des courses, emmener mes enfants au Chiro (mouvement de jeunesse néerlandophone) ou me déplacer le soir en hiver. Mon mode de transport de prédilection est le vélo, mais faire du vélo avec des enfants à Ixelles n’était pas facile à l’époque, à cause du relief. Une voiture partagée se révélait parfois bien utile. Pour les longues distances, je prenais habituellement le train.

Partager une voiture était plus facile pour moi que d’en posséder une. Visite au garage, contrôle technique, recherche d’une place de parking, car-wash… Je trouvais cela pénible, surtout avec un travail prenant et de jeunes enfants. Grâce à l’autopartage, toutes ces tracasseries ont pris fin. J’avais toujours une place de parking et une voiture parfaitement en ordre. 

Après Bruxelles, je me suis installée à Waregem. Je suis ainsi passée de la capitale à une petite ville de Flandre occidentale. Je voulais vraiment continuer à vivre sans voiture, mais il n’y avait pas encore d’offre de voitures partagées dans la ville. J’ai donc repris la voiture de ma mère et voulu la partager sur Cozywheels. Avec ce système, l’autopartage est bien organisé, mes frais sont couverts et j’apprends à mieux connaître mes voisins. Je profite de l’occasion pour inviter mes voisins à se débarrasser de leur seconde voiture et à utiliser la mienne.

Les inconvénients d’avoir ma propre voiture, que je ressentais à Bruxelles, sont moins marqués ici et maintenant. Il y a plus de places de parking, un peu plus d’espace et mes enfants sont désormais grands. Mais je ne prends pas pour autant la voiture pour tout faire. Je réfléchis toujours au moyen de transport le plus adéquat et le plus rapide. Ce n’est pas seulement celui qui est le plus pratique. Je pense aussi aux embouteillages et à la recherche d’une place de parking. Je choisis des activités locales et je vais partout à vélo. Je prends aussi souvent le train et, pour faire les derniers kilomètres, une voiture partagée (cambio) ou un vélo partagé (Blue Bike). Je n’utilise ma propre voiture qu’à des fins pratiques, pour les courses et les visites familiales. Être assis (coincé) dans la voiture est souvent stressant et chronophage. Le vélo, en revanche, est sain et le temps passé dans le train peut être utilisé à bon escient.  

L’aspect écologique n’a pas été ma principale motivation pour me mettre à l’autopartage, mais je pense que c’est important. À Bruxelles, la qualité de l’air me dérangeait beaucoup. Même à Waregem, on respire les gaz d’échappement. Les voitures doivent devenir plus propres, mais aussi être partagées. 

Aspects positifs & négatifs

  • moins cher
  • pas de pression ni de soucis
  • partager est social
  • circulation plus sûre
  • un peu moins de liberté (nécessité de planifier)
  • offre moins importante dans les petites villes
  • besoin d’une offre de transport en commun plus large en complément

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